Bazus-Aure. Un chien "patou" tué à coups de bâton par un éleveur

Et voila ou mène la débilité a la sauvagerie humaine, qui ne supporte plsu la cohabitation avec un animal qui n'est aps sont objet. Il n'hésite pas à utiliser la violence sauvage pour massacrer même un animal d'utilité, puisque protecteur des troupeaux

Quand le maire ose dire << PEUR >> j'en pisse de rire. peur d'un patout gardien de troupeau

03.05.2013

Bazus-Aure. Un chien "patou" tué à coups de bâton par un éleveur



.Un Montagne des Pyrénées été retrouvé mort. Il n'aurait pas survécu à des coups de bâtons infligés par un éleveur qui n'a pas supporté de voir ce chien errant se glisser au milieu de son troupeau.

Le 22 avril sur le territoire de Guchen, un Montagne des Pyrénées, l'un de ces gros chiens blancs, gardien de troupeaux, est mort sous les coups de bâton que lui aurait infligé un éleveur. Celui-ci aurait vu rouge lorsque l'animal s'est glissé au milieu de ses moutons. L'autopsie du chien semble confirmer cette thèse. C'est pourquoi, le propriétaire du chien s'est présenté, tout dernièrement, à la brigade d'Arreau. Il a déclaré vouloir déposer plainte cette semaine, ajoutant qu'il serait accompagné par un membre d'une association de défense du patou (dans le cadre de l'agropastoralisme), qui envisage de se porter partie civile.

Les deux éleveurs ont leur ferme à Bazus-Aure, un village de 139 habitants, où tout le monde connaît les protagonistes.

«Il a réagi sous le coup de la colère et de la peur» déclare la maire, Hélène Malère, qui veut replacer les faits dans leur contexte. «Le propriétaire du patou est connu par les services de gendarmerie et dans la commune pour son laxisme. Car il laisse errer ses chiens jour et nuit.»

Errance et aboiements intempestifs

Et l'élue d'expliquer qu'il y a deux ans, ce problème qu'elle juge récurrent est à l'origine d'une réunion qui s'est tenue en mairie en présence de la gendarmerie. Elle parle aussi des aboiements intempestifs de ces animaux, racontant que, pas plus tard que samedi dernier, «alors qu'on faisait une visite culturelle à quelques dizaines de mètres de la mairie, un «patou» divaguait dans le village.» Il y a 2 ou 3 ans, pour la même raison, une personne n'aurait pas pu rentrer chez elle, se souvient-elle.

Le premier magistrat tient à rappeler que «les moutons, c'est le gagne-pain des éleveurs.» Elle avoue également ne pas parvenir (pour toutes ces raisons), à mettre en application [son] pouvoir de police.» Hélène Malère déplore la situation.

Auteur : Josiane Battoue

L'article sur La Dépêche du 03.05.2013